Offrez à votre habitat de l’air et du bon !
Au travers l’isolation de votre maison ou de votre appartement vous venez de créer une enveloppe étanche et parée contre les pervers courants d’air, les intempéries, les attaques solaires ou les sièges glaciaires, mais maintenant, il est nécessaire de réguler l’air dans votre habitat personnel ou professionnel grâce à la VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée) ou la VPH (Ventilation Positive Hygroréglable) ou la ventilation naturelle. Quel que soit votre procédé de ventilation, il permet d’assurer une bonne aération de votre intérieure. C’est la meilleure solution pour dire adieu aux mauvaises odeurs et à l’humidité 😋
Il existe différents procédés de ventilation de sa maison
Pour une maison saine ou un appartement, il est indispensable de ventiler l’air au quotidien. Plusieurs procédés existes pour fluidifier l’air et le rendre sein en économisant de l’énergie :
- La ventilation naturelle
- La VMC Ventilation mécanique contrôlée (simple ou double flux)
- La VPH Ventilation positive hygroréglable
- Le puit canadien ou provençal
Comment choisir la manière de ventiler de son habitat ?
La ventilation naturelle
Voilà le type de ventilation à bannir, totalement non maîtrisable, qui
repose sur le principe du courant d’air. Elle est réalisée via des
bouches d’aération situées au sol dans les pièces de vie et en hauteur
dans les pièces humides telles que la cuisine ou la salle de bain. Le
taux de renouvellement de l’air, hors de contrôle, varie au gré du
vent et des températures extérieures, s’opposant souvent au besoin
de l’habitation.
La VMC simple flux
C’est un « classique » : des entrées d’air sont placées dans les pièces
à vivre au niveau des fenêtres et des bouches d’extraction le sont au
niveau des pièces humides. Ces dernières sont reliées à un groupe
d’extraction motorisé. L’air vicié est ainsi remplacé par de l’air
« neuf » au rythme que vous aurez fixé par le biais du groupe
d’extraction. Notez, que pour que la ventilation s’effectue
correctement il faut veiller à faciliter le passage de l’air dans chaque
pièce, donc si besoin, raboter les portes pour laisser un jour minimum
d’un centimètre au bas de celles-ci.
La VMC double flux
Dans le cas de la VMC simple flux, l’air chauffé est remplacé par de
l’air « neuf » mais à température extérieure. Une partie de l’énergie
de chauffe est donc transférée hors de l’habitation par les conduits
d’évacuation.
Avec la VMC double flux, on cherche à récupérer cette énergie pour la
transmettre à l’air entrant. L’air « neuf » ne provient donc plus
directement de l’extérieur via les aérations des huisseries mais circule
d’abord dans un échangeur où il y gagne en température grâce à
l’apport énergétique de l’air sortant. Ce système permet de minimiser
à niveau de 70% les pertes énergétiques.
La VPH Ventilation positive hygroréglable
La ventilation positive hygroréglable (VPH) est de loin la meilleure solution pour un intérieur sain. Il existe 2 formes de VPH :
- Hygrovariable : votre VMC réagira, passant de la vitesse d’extraction
lente à élevée en fonction de l’ l’hygrométrie ambiante de votre
logement, grâce à un capteur d’humidité. La vitesse d’extraction
varie de manière homogène dans toutes les pièces. - Hygroréglable : chaque bouche d’extraction ajuste le débit d’air en
fonction de l’hygrométrie de la pièce qu’elle occupe.
Le puit canadien ou provençal
Basé sur l’exploitation l’énergie géothermique de surface, ce système, composé d’un tuyau de PVC long de plus d’une dizaine de mètre circulant en sous-sol, couplé à une VMC simple flux permet de limiter les apports nécessaires au chauffage ou rafraîchissement de votre habitation. En effet, à 2 mètres au-dessous du sol la température approxime 14° toute l’année (source : Canada-Clim)… Des températures souvent bien plus favorables que celles extérieures ! Quoique, sous nos latitudes, la performance du puits provençal est mise en doute pour les mois hivernaux alors qu’elle est optimisée pour les périodes estivales. Il doit être mis en oeuvre dans les règles de l’art pour ne pas devenir la proie des rongeurs ou des microbes.
Pour un habitat sain aérez malin !
La VMC ne dispense pas d’aérer régulièrement son intérieur. Dans des pièces à très fort taux d’humidité comme la salle de bain ou la cuisine, il est indispensable d’adopter des automatismes pour lutter contre les ambiances chaudes et humides dont raffolent les moisissures, les bactéries et autres cauchemars antihygiéniques. Par exemple, après une douche ou suite à la préparation d’un repas, pensez à ouvrir en grand portes ou fenêtres de la pièce que vous occupez pour décharger votre atmosphère de l’humidité qu’elle contient.
Mieux vaut aérer totalement vos pièces (chambre, salon, cuisine, salle de bain…), fenêtres grandes ouvertes pendant quelques minutes que de laisser ces mêmes fenêtres entrebâillées pendant des heures. En effet, la première manœuvre vous permet de renouveler l’air rapidement sans modifier radicalement la température des surfaces de vos sols de vos meubles, ce que fera, en revanche, la seconde.